Investir les délaissés urbains
P4
Lieu / Date
Porte de Pantin, Paris [75] / Livré en 2020
Programme
Messagerie logistique mutualisée à zéro émission de particules
+ commerce
Mission
Projet Lauréat aap « Logistique urbaine durable » – mission complète, Syvil mandataire de la maîtrise d’œuvre
Maîtrise d’Ouvrage
Sogaris
Lieu / Date
Porte de Pantin, Paris [75]
Livré en 2020
Programme
Messagerie logistique mutualisée à zéro émission de particules
+ commerce
Mission
Projet Lauréat aap « Logistique urbaine durable » – mission complète, Syvil mandataire de la maîtrise d’œuvre
Maîtrise d’Ouvrage
Sogaris
Distinctions
Prix spécial du jury à l’Equerre d’Argent 2021 catégorie « Première Oeuvre », Lauréat MIPIM Award catégorie « Best industrial and logistics development »
Surface
864 m² SDP
Budget
1.8 M€
Équipe
Syvil architectures, Mizrahi BET TCE, Ecolotrans Entreprise: NBA
Distinctions
Prix spécial du jury à l’Equerre d’Argent 2021 catégorie « Première Oeuvre », Lauréat MIPIM Award catégorie « Best industrial and logistics development »
Surface
864 m² SDP
Budget
1.8 M€
Équipe
Syvil architectures, Mizrahi BET TCE, Ecolotrans Entreprise: NBA
Comment la réutilisation des délaissés urbains recoud l’espace public ? Par quels transports zéro-émission alimenter les villes en nourriture ? De quelle manière rendre visibles ces coulisses de la ville ? Un bâtiment industriel temporaire ne doit-il pas prévoir que ses composants soient réutilisables ? Lauréat du Prix Spécial de la Première Œuvre de l’Equerre d’Argent 2021, P4 est le démonstrateur d’un type de programme inédit et d’une manière singulière d’investir les fonciers complexes.
L’édifice se joue de l’ombre du Périphérique sous lequel il se glisse. Il est pensé comme un rez-de-chaussée animé qui s’infléchit au gré des géométries du site. Bien que temporaire, cette architecture ambitionne de donner ses lettres de noblesse au programme logistique.
Dès l’origine, l’idée est de faire du bâtiment un objet de curiosité, capable de donner à voir la filière logistique urbaine ; à l’instar de la formule « Making things public » de Bruno Latour et Peter Weibel. Rendre visibles les coulisses de la ville, c’est montrer aux citoyens qu’il n’existe pas de logistique urbaine magique comme on a pu le dire de la fée électricité, mais que la distribution urbaine suppose bien une réalité matérielle qui se traduit par la présence d’infrastructures physiques au plus près des villes.
Côté Pantin, les véhicules sont mis en scène. Ainsi le piéton peut-il apercevoir l’arrivée et le départ des marchandises. En passant sous le pont du périphérique, il longera la cour des triporteurs. Côté Paris, au droit de l’arrêt de bus, une vitrine confère au bâtiment une transparence et ouvre une vue sur le ballet des marchandises.
Telle une lanterne, le bâtiment est une nouvelle présence sécurisante qui vient requalifier l’espace public entre Paris et Pantin. Il est un lieu au service du quartier de par sa fonction logistique mais aussi grâce à la présence d’un commerce d’angle. Ce dernier assure également une fonction de péréquation économique au sein de l’opération.